« Pas facile de vivre sous le règne de Grand Papito, même quand on est musicien.ne. Il faut bien sûr respecter ses règles, participer de bon cœur aux rituels de célébration du grand dictateur, et surtout, s’accommoder de la peur incessante… Celle du dehors, celle du dedans. Se méfier de tout, de tous. Ne faire confiance à personne, pas même à soi-même. Faire son boulot et se taire. Courber l’échine et être satisfait. C’est ce que font nos deux personnages. Ils s’exécutent.
Jusqu’à ce qu’ils rassemblent assez de courage pour oser affronter leurs peurs, oser braver le Grand Papito et ses odieux mensonges. »
Il a une guitare, elle a une voix et un tas de petits instruments avec lesquels ils créent et interprètent des chansons dont certaines sont inspirées par des textes d’auteurs contemporains tels que Eric Pessan, Matéi Visniec, Marion Aubert.
Entre les chansons, les personnages ne parlent pas. Papito ne le permet pas. Ils communiquent donc par le mime, qui accentue l’absurdité des situations pour laisser place à l’émotion et la poésie.
